Le Gouvernement met en place un dispositif exceptionnel d’accompagnement des salons 2022 accueillant plus de 500 exposants (Décret n° 2022-370 du 16 mars 2022).
Cette aide visant à renforcer l’attractivité des principaux salons et foires français a pour objectif de soutenir la reprise de l’activité du secteur de l’événementiel professionnel dans le contexte de la crise de la Covid-19.
Ce dispositif de soutien financier aux entreprises est confié au réseau des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) dans le cadre de ses missions d’aides aux entreprises, en faveur des entreprises exposantes sur les principaux salons et foires français entre mars 2022 et juin 2023.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31/12/2022.
Ce dispositif s'adresse aux petites et moyennes entreprises (PME) exposantes des principaux salons et foires français n’ayant pas participé à la précédente session de l’événement concerné.
Les entreprises doivent remplir, cumulativement, les conditions suivantes :
Un exposant s’entend comme une entreprise qui présente des produits ou des services sur un salon ou une foire.
Un exposant principal s’entend comme un exposant qui contracte directement avec l’organisateur.
Concernant les évènements
La liste des événements ouvrant le droit à cette aide et figurant en annexe du présent décret regroupe les salons et foires qui se tiendront entre mars 2022 et juin 2023 qui avaient compté plus de 500 exposants lors de leur dernière édition précédant la crise sanitaire, soit avant mars 2020.
Sont éligibles les coûts de la location de surfaces d’exposition et les frais d’inscription.
L’aide prend la forme d'une subvention dont le montant s'élève à 50% des coûts supportés pour la location de surfaces d’exposition et les frais d’inscription, dans la limite de 12 500 € HT par entreprise bénéficiaire et de 1 300 000 € HT par événement (foire ou salon).
L’aide est calculée par la CCI en charge de l’instruction du dossier à partir de la facture émise par l’organisateur de l’événement concerné.
Compte tenu de la durée nécessaire à la commercialisation des salons et foires, les événements prévus entre mars 2022 et juin 2022 et figurant dans la liste pourront ouvrir le droit à l’aide lors de leur édition suivante prévue entre mars 2023 et juin 2023, dans le cas où l’enveloppe allouée par événement (1 300 000 € HT) ne serait pas consommée en totalité lors de l’édition 2022.
L’aide concernant l’édition 2023 de l’événement est alors attribuée dans l’ordre qui résulte de la date de création, en 2023, du dossier sur la plateforme mise en place par CCI France, dans la limite de la différence entre l’enveloppe allouée par événement (1 300 000 € HT) et le montant réellement consommé lors de l’édition 2022 et dans la limite de l’enveloppe globale de 96 200 000 € dédiée au financement des dispositions du présent décret.
La demande d’aide sera déposée par voie dématérialisée jusqu'au 31/12/2022.
L’aide est attribuée dans l’ordre qui résulte de la date de création du dossier sur la plateforme mise en place par CCI France, dans la limite de l’enveloppe allouée par événement.
La demande doit être accompagnée des justificatifs suivants :
L’aide est versée sur le compte bancaire fourni par l’entreprise.
Les documents attestant du respect des conditions d’éligibilité à l’aide et du calcul de son montant, sont conservés par le bénéficiaire pendant cinq années à compter de la date du versement de l’aide. Les agents publics affectés dans les services déconcentrés des administrations civiles de l'Etat peuvent demander à tout bénéficiaire de l’aide communication de tout document parmi les justificatifs indiqués à l’article 2 du présent décret permettant de justifier de son éligibilité et du montant de l’aide reçue pendant cinq années à compter de la date de son versement. Le bénéficiaire de l’aide dispose d’un délai d’un mois pour produire ces justifications à compter de la date de la demande.
En cas d’irrégularités constatées, d’absence de réponse ou de réponse incomplète à la demande prévue à l’alinéa précédent dans un délai d’un mois, les sommes indûment perçues font l’objet d’une récupération selon les règles et procédures applicables en matière de créances étrangères à l’impôt et au domaine.
La procédure prévue ne constitue pas une procédure de contrôle de l’impôt.